Vers 1830, l’industrie de la pêche prit un tournant très important avec la venue d’une compagnie jersiaise qui faisait l’exportation de la morue. On vit par la suite d’autres compagnies s’installer pour faire le commerce de plusieurs autres espèces et la pêche prit un essor considérable. Même si elle a subi des pertes importantes, l’industrie de la pêche et de l’aquaculture demeure encore aujourd’hui un rouage important de l’économie de la région.
Les pêches côtières et semi-hauturières sont pratiquées chez-nous ; on peut capturer plus de quarante espèces de poissons, crustacés et mollusques. On retrouve près d’une douzaine de quais en opération dans toute la région. Des bateaux d’environ 45 pieds servent à la pêche côtière (maquereau, pétoncle, homard et hareng). Pour la pêche semi-hauturière, on utilise des bateaux de 60 à 90 pieds; cette pêche est pratiquée pour le poisson de fond (morue et sébaste) et les crustacés (crabe des neiges et crevette).
L’aquaculture est une industrie en plein essor au Nouveau-Brunswick. L’emplacement géographique des Îles Lamèque et Miscou fait en sorte que cette région est reconnue comme étant un endroit idéal pour la culture de la moule bleue et des huîtres. La rencontre des eaux du golfe Saint-Laurent et des eaux riches en plancton de la baie des Chaleurs crée un environnement qui permet à ce mollusque d’atteindre sa croissance optimale et qui lui donne sa saveur exquise. Nos moules peuvent être retrouvées dans la section « fruits de mer » de plusieurs grandes chaînes d’alimentation, ainsi que dans les grands restaurants de l’Amérique du Nord.